Originaire de Bretagne, Amélie Maillard est aujourd’hui à la tête de son agence de communication digitale « Touzazimut » à Saint-Léonard, près de Fécamp. Elle a rejoint la Normandie il y a plusieurs années, avec son mari, ancien marin devenu enseignant en mécanique navale au lycée maritime de Fécamp. Attirée par une qualité de vie proche de la mer et un environnement dynamique, Amélie a su développer son activité tout en s’intégrant à la vie locale.
Ma Normandie ? Naturelle, dynamique, enrichissante !
Comment êtes-vous arrivée en Normandie, à Fécamp ?
Mon mari et moi-même sommes originaires de Bretagne et n’avions pas de lien particulier avec la Normandie, hormis des amis de mes parents vivant près de Dieppe. Nous sommes arrivés ici grâce à une opportunité professionnelle pour mon conjoint, qui est devenu enseignant. Ancien marin, il est devenu professeur de mécanique navale, ce qui a conduit à sa mutation à Fécamp, au lycée maritime Anita Conti. C’est un établissement d’enseignement spécialisé dans les métiers maritimes et navals, qui recherchait un profil comme le sien.
Quelle image aviez-vous du territoire avant ?
J’avais quelques a priori sur Fécamp et ses environs, que j’imaginais comme une région très marquée par l’industrie, principalement en raison de sa proximité avec Le Havre et sa vaste zone industrielle. Mais après avoir découvert Fécamp, nous avons été rassurés. Je trouve que c’est une ville pleine de charme, avec une riche histoire, tout en restant à taille humaine. Un autre avantage de vivre ici est bien sûr la proximité de la mer. Côté gastronomie, la crème crue a été une vraie révélation ! 😉
Comment s’est passée la recherche de travail ?
Je n’ai pas rencontré de grandes difficultés : en trois semaines, j’avais trouvé un poste de vendeuse dans un magasin de bateaux, puis j’ai évolué pour devenir responsable d’un magasin avant de créer mon entreprise il y a quatre ans.
Ne connaissant personne aux alentours de Fécamp, nous avons d’abord rencontré les collègues de mon mari, et c’est par ce biais que nous avons commencé à nous intégrer.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile ?
La difficulté principale a été de se faire de nouvelles connaissances en dehors du contexte professionnel. Mais nous avons finalement rencontré des amis, dont certains sont aussi des Bretons expatriés, ainsi que des Normands !
Est-ce que vous vous sentez Normands et Fécampois aujourd’hui ?
Nous sommes bien intégrés à Fécamp et apprécions beaucoup la région. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons choisi de poser nos valises ici et de construire notre foyer en Normandie. Il est cependant difficile de se sentir entièrement Normands… notre cœur reste attaché à la Bretagne. 😉
Avec du recul, y a-t-il quelque chose qui aurait pu faciliter votre installation ?
Oui, je pense notamment à un système permettant de trouver plus facilement un emploi ou un logement, ainsi que des informations pratiques sur les crèches ou assistantes maternelles. L’outil Demandez à un Normand aurait pu nous aider à découvrir la région plus rapidement et à connaître les bons plans locaux.
