Kelly Bevan : quitter le Sud pour la Normandie et ne plus vouloir la quitter !

Après un début de carrière dans le sud de la France, Kelly Bevan s’est vu offrir un nouveau poste en Normandie au sein du groupe Bacardi. Un peu plus de deux ans après son arrivée dans la région en tant que directrice adjointe du Palais Bénédictine, la jeune professionnelle du spiritourisme ne regrette pas son choix.

Pour moi, la Normandie est synonyme d’amitié, d’authenticité et de gourmandise

Kelly Bevan

Qu’est-ce qui vous a amenée en Normandie ?

Je travaille dans le spiritourisme depuis une dizaine d’années. Depuis 2017, j’étais responsable adjointe du centre de visite de la Maison Noilly Prat, au sein du groupe Bacardi, près de Sète, dans le sud de la France. En 2022, on m’a proposé le poste de directrice adjointe du Palais Bénédictine à Fécamp. Une belle opportunité professionnelle, que j’ai acceptée. Avec une possibilité : celle de revenir en arrière, si toutefois j’avais du mal à m’acclimater. Au bout de six mois, j’ai confirmé mon choix et mon envie de rester à Fécamp : je suis heureuse ici.

Forcément, j’ai eu le droit aux clichés sur la météo… Mais contrairement au sud où la pluie peut durer plusieurs jours d'affilée, ici il y a toujours une éclaircie en Normandie. C’est ce que j’ai choisi de voir !

Kelly Bevan

Comment s’est passée votre intégration ?

Au départ, j’avais un peu peur d’avoir du mal à reconstituer un cercle amical. Mais avec tous les clubs, l’accueil spontané des Normands – qu’on m’avait pourtant décrits comme difficilement abordables – cela a finalement été facile. J’ai reçu un super accueil, aussi bien sur le plan professionnel au Palais Bénédictine que sur le plan personnel et j’ai réussi rapidement à me refaire des amies proches.

Qu’est-ce qui a été finalement le plus difficile ?

Trouver un nid douillet ! Et maintenant que je l’ai, je ne bouge plus ! Mais avant, il m’a aussi fallu accepter qu’ici, la climatisation n’est pas un critère de choix pour une maison (rires).

Est-ce que vous vous sentez Normande aujourd’hui ?

Plus que jamais ! J’ai grandi dans le sud de la France mais en fait, je suis née à Rouen, un peu par hasard. Maintenant j’en suis fière ! J’ai vraiment le sentiment d’avoir été adoptée par la région, que je trouve au demeurant super dynamique. Et lorsque mes amis viennent du sud pour me voir, ils sont souvent surpris par la beauté du territoire.

Avec le recul, qu’appréciez-vous en Normandie ?

D’abord, la gastronomie et en particulier le VRAI beurre. D’ailleurs, comment se fait-il qu’on n’en trouve pas ailleurs ?! (rires) J’aime aussi les sites iconiques de la Normandie, dont les plages du Débarquement, et ses fêtes traditionnelles comme la Fête du Hareng à Fécamp ou l’Armada de Rouen. J’apprécie la proximité avec Paris, qui n’est qu’à deux heures en train. C’est un vrai luxe, qui permet de faire l’aller et retour dans la journée. C’est ce que j’ai fait cet été, pour assister à une des épreuves des Jeux Olympiques de Paris 2024. Si j’avais habité dans le sud, cela aurait tout simplement été impossible !