Originaire du Tarn-et-Garonne, Stéphane Rouchy a réalisé sa carrière dans la pétrochimie. Il a décidé de quitter Paris pour retrouver un équilibre de vie plus serein et proche de la nature en s’installant à Fécamp.
Ma nouvelle vie ? Accueillante, humaine, résiliente
Qui êtes-vous ?
Né dans le Tarn-et-Garonne, dans une petite ville de 6 000 habitants, entre le Quercy et le Midi Toulousain, j’ai travaillé pendant 28 ans dans une grande compagnie pétrochimique, d’abord à Toulouse, puis à Paris, où j’ai occupé divers postes dans les opérations, le domaine QHSE, la maintenance et les projets. Passionné de sport depuis toujours – basket, cyclisme, rugby, puis plus tard le judo – je suis également très attaché à la nature.
Le manque d'espace et la frustration de ne pas offrir à mes enfants la proximité de la nature ont accéléré mon désir de partir.
Comment êtes-vous arrivé en Normandie, à Fécamp ?
Je connaissais la Normandie du fait de mon ancien emploi dans l’industrie pétrochimique, un secteur très présent dans la région, et je suis arrivé à Fécamp à vélo après une tentative infructueuse de m’installer à Rouen. La vie à Paris devenait de plus en plus pesante, surtout après la naissance de mon deuxième fils. Je cherchais une ville modeste, accessible par le train et proche de mes enfants restés à Paris. Mais Rouen s’est avérée un peu trop grande pour moi. Un de mes amis m’a conseillé Fécamp, et après un séjour à l’Hôtel de Paris (un clin d’œil !), j’ai pris la décision de poser mes valises ici en 2022.
Quelle image aviez-vous du territoire avant ?
Je voyais la Normandie comme une région lointaine, un territoire déconnecté avec une forte influence industrielle autour de la vallée de la Seine. L’image que j’en avais était plus rurale et tournée vers la pêche et l’industrie, pas vraiment touristique.
Qu’est-ce que vous aimez en Normandie ?
J’aime particulièrement l’authenticité des paysages naturels de la Normandie : ses falaises, ses plages de galets, et sa proximité avec la mer. Ce lien avec la nature est un vrai atout pour ma qualité de vie. La richesse de la région me permet de respirer profondément, et il y a aussi un côté très “artisanal” dans l’air, avec de nombreuses initiatives locales.
Comment s’est passée votre intégration ?
À mon arrivée, ma première impression n’était pas très positive, mais rapidement, l’accueil chaleureux des Fécampois m’a permis de m’intégrer. J’ai tissé des liens et me suis vite rendu compte que Fécamp m’offrait ce que je recherchais : la proximité avec la nature. La ville me rappelait Cahors, où j’avais étudié en pensionnat et que j’avais beaucoup aimé.
J’ai trouvé à Fécamp un accueil chaleureux et une vraie volonté d’échanger, que ce soit au niveau personnel ou professionnel.
Comment s’est passée la recherche de travail ?
En un week-end après mon arrivée, j’ai été contacté via LinkedIn pour une mission à Gonfreville-l’Orcher. Le fait d’avoir créé ma propre entreprise fin 2021 dans le cadre de ma reconversion m’a permis d’intervenir en tant que consultant extérieur. Ce projet, qui devait durer quelques mois, a finalement été prolongé sur 18 mois, période durant laquelle j’ai pu développer mon activité à Fécamp.
Est-ce que vous vous sentez Normand et Fécampois aujourd’hui ?
Je n’ai pas encore le sentiment de pouvoir me dire Normand à part entière, mais je m’imprègne de la culture locale. Le 80e anniversaire du débarquement et de la libération de Fécamp ont renforcé ce lien.
Avec du recul, est-ce qu’il y a quelque chose qui aurait pu faciliter votre installation ?
Plus de contacts locaux dès le départ m’aurait probablement aidé à m’installer plus rapidement et à mieux m’intégrer.
01
Ma première surprise
La Bénédictine et son histoire atypique.
02
Le gros plus
Un territoire tourné vers la mer, l’agriculture et une industrie modérée, avec des commerces et des services de qualité, dont des transports en commun bien développés.