Occitan pur jus, Robinson Cantijani a quitté son sud natal pour une nouvelle opportunité professionnelle à Fécamp. À 26 ans, le nouveau responsable commercial et marketing du Palais Bénédictine a été agréablement surpris par l’accueil normand. Ici, la chaleur est humaine !
Pour moi, la Normandie est synonyme de Bénédictine, d'aventure et de rencontres !
De l’Occitanie à la Normandie : qu’est-ce qui vous a fait traverser la France ?
Après des études de commerce à Montpellier, j’ai fait mes armes à la Maison Noilly Prat, dans l’Hérault, en tant que responsable commercial. En 2023, je me suis vu proposer, au sein du groupe Bacardi, le poste de responsable commercial et marketing au Palais Bénédictine, à Fécamp.
Qu’est-ce qui vous a convaincu de sauter le pas ?
Le challenge, d’abord ! Ce changement professionnel comportait des objectifs ambitieux, sur un territoire que je ne connaissais pas… J’ai bénéficié du retour d’expérience de Kelly Bevan, avec qui je travaillais à la Maison Noilly Prat. Elle est arrivée au Palais Bénédictine un an avant moi en tant que responsable adjointe. Ses récits sur le dynamisme local, le creuset industriel, les clubs de networking et l’offre pléthorique d’activités ont levé mes derniers doutes quant à l’intérêt de réaliser ce grand écart géographique !
Comment s’est passée votre intégration ?
Dès mon arrivée en janvier 2024, j’ai été présenté à la Table Ronde de Fécamp, un réseau de fraternité international présent dans de nombreuses villes. Nous sommes une quinzaine – chefs d’entreprises, commerçants, managers, experts-comptables, etc. – à nous réunir deux fois par mois. Un véritable tremplin social, qui m’a permis une intégration en douceur. Je remarque aussi une réelle authenticité chez les Normands, un ferment nécessaire aux amitiés. A l’inverse, je pense qu’il m’aurait été plus délicat de nouer ces liens en arrivant de Normandie vers l’Occitanie.
Je ne pouvais rêver d’une installation si fluide, tant sur ma prise de poste que sur mon intégration sociale.
Et pour vos proches ?
Ma compagne, que j’ai rencontrée dans le sud, est originaire du Cotentin… Avec moi, elle rentre donc un peu chez elle (rires) ! Elle vient de finir son école d’ingénieur.e en agronomie. La présence en Normandie de grandes entreprises du secteur, d’acteurs du développement territorial et la proximité avec Paris lui ouvrent le champ des possibles.
Quelle image aviez-vous de la Normandie avant d’arriver ?
Avant d’y mettre les pieds, la Normandie était pour moi une contrée mystérieuse, verte mais un peu froide, un creuset agricole composé d’un pavois triparti : huîtres, pommes et camembert ! Elle avait aussi pour moi la résonance d’une terre de Vikings aux inflexions impressionnistes…
Avec le recul, qu’appréciez-vous en Normandie ?
J’aime les longues côtes normandes, qui se tiennent droites et altières face à l’Angleterre. Elles sont le symbole de l’ouverture sur le monde et m’ont permis de découvrir Anita Conti, les Terre-neuvas et toute une culture navale. J’aime aussi cette lumière particulière, lorsqu’une éclaircie transperce les nuages et nimbe les falaises et la mer, elle les orne de couleurs vives et argentées…
Le Palais Bénédictine, ensuite, est un joyau architectural dont je ne me lasse pas. Je contemple chaque matin ses courbes tarabiscotées, sa grandeur princière, son héritage novateur. Je suis inspiré, propulsé par ce lieu et l’équipe dynamique qui le compose ! C’est un véritable privilège d’y travailler et un honneur de représenter ce morceau du patrimoine fécampois auprès des habitants, des partenaires ou des institutions locales.
Qu’est-ce qui vous manquerait finalement aujourd’hui ?
Un véritable bar dansant ! Qui sait, le groupe JOA et la municipalité répondront sûrement présent en novembre avec ce nouveau casino aux soirées qui se promettent électriques… Il y a tout de même quelques établissements où sortir à Fécamp et surtout de belles manifestations comme la Fête du Hareng ou Fécamp Grand Escale. L’été est aussi animé, avec des festivals comme La Guinguette ou les Vendredis électriques. Et pour qui aime bouger, la Normandie est très bien connectée avec Paris et ses aéroports, à 2h seulement.
J’ai développé un sentiment d’appartenance à la Normandie et me sens à ma place. J’ai toutefois un appétit sur le monde, et je me sens plus caméléon que paré d’une unique couleur !
01
Ma première surprise
Le Palais Bénédictine
02
Le gros plus
La chaleur humaine
03
Le petit moins
Je suis un régime sans lactose. Imaginez mon effroi face aux sauces à la normande !
04
Les clichés à démonter
Le caractère des Normands : des personnes sagaces, affables et hospitalières, qui m’ont offert un accueil hors norme.
05
Mes découvertes et coins insoupçonnés
Les plages du débarquement, le port d’Honfleur, les courses hippiques de Deauville, Etretat et sa fameuse muse de calcaire, sans oublier les spots de surf de la Manche…. La Normandie regorge d’idées pour des week-ends à proximité et je suis sûr qu’elle n’a pas fini de me surprendre !