Né à Bayeux, Hugo Guillochin vit toujours la bas et est très attaché à sa région.
Je trouve toujours intéressant de découvrir les différences de tempéraments, de tons, de pudeurs qui existent selon les quatre coins de la Normandie.
Qui suis-je ?
Je suis Hugo, normand, passionné par la Normandie. J’ai 34 ans, je vis à Bayeux et je viens d’être papa. Attaché à la région, je suis très content que mon petit garçon puisse grandir en Normandie comme moi. Entrepreneur dans l’âme, j’ai créé Petite Reine qui propose des balades à vélos électriques en Normandie sur des parcours guidés et des circuits sur mesure pour découvrir la Normandie à deux roues.
Avec avoir loupé mon baccalauréat, je suis parti un an en Angleterre pour tenter l’aventure. J’ai vécu à Londres et à Brighton, ville pour laquelle j’ai eu un coup de cœur incroyable, je faisais déjà du vélo là-bas. Ce n’est pas loin, mais pourtant, tout est différent, notamment l’état d’esprit.
Après mon retour en Normandie, j’ai monté un restaurant au Molay-Littry avec mes parents puis je me suis lancé dans la création d’un festival, baptisé “Tout un foin” dans le jardin parental. J’avais appelé tous mes potes pour qu’ils puissent être bénévoles (rires). Après la seconde édition, mes parents se sont séparés et ont vendu la maison. J’ai donc décidé de partir quelque temps au Québec et à mon retour, le festival de Bayeux “Calvadose de Rock” s’était arrêté. Après un échange avec des élus, la Mairie m’a fait confiance pour développer et préparer la troisième édition de mon festival avec une équipe plus large à l’organisation avec notamment Maxime Delaunay, pour inviter des artistes de renom, dont Ayo, Fauve, Julien Doré, Miossec, Orelsan, ou encore Juliette Armanet.
Après cette belle expérience, j’ai eu envie de changement et j’ai créé Petite Reine avec l’aide de Loc Vélo, un loueur bayeusain pour faire découvrir les Plages du débarquement de façon différente. Aujourd’hui encore, je propose des circuits vers le Mont-Saint-Michel ou encore des balades gourmandes. En parallèle, je me suis davantage engagé pour le territoire en 2014 en devenant conseiller municipal et conseiller à Bayeux Intercom.
En 2019, l’émission sur France 5, “Échappées belles”, m’a proposé de mettre à l’honneur la balade gourmande. Cela a été le point de départ d’une sacrée expérience, de l’autre côté de l’écran, puisque je suis devenu par la suite journaliste chroniqueur sur France 3 Normandie pour l’émission “Ensemble, c’est mieux“. Pendant plus de deux ans, j’ai sillonné la Normandie pour mettre à l’honneur les initiatives et les projets des Normands. Pour ne pas tout mélanger, j’ai dû démissionner de mes mandats politiques.
Nous y promouvons les valeurs de liberté, de démocratie et de droits de l’homme et soutenons des discussions libres sur des questions historiques et des problèmes humanitaires pertinents. Mes deux collègues et moi développons et soutenons une communauté de plus de 400 volontaires de Russie et d’autres pays, et sensibilisons la société russe. Nous aidons régulièrement des organisations telles que Transparency International Russie et Crew Against Torture (Russie). De plus, nous organisons des réunions d’équipe, des ateliers, des clubs de discussion, etc.
La Normandie et moi
J’ai parfois du mal à m’arrêter le week-end et à faire une pause… Mais quand je le peux, j’adore aller me promener sur les plages du Débarquement, parcourir les petits sentiers d’Omaha Beach entre terre et mer. Toutes les odeurs me rappellent celles de mon enfance. Quand j’ai un peu plus de temps, je pars me balader dans le Cotentin, c’est toujours un dépaysement total, de Utah Beach au Cap Lévi en passant par Barfleur, la baie d’Ecalgrain…
L’hiver, j’adore me balader sur les falaises de craie blanche sur la côte d’Albâtre et notamment Etretat, j’aime la chaleur qui se dégage de ces lieux. En parcourant la région, je trouve toujours intéressant de découvrir les différences de tempéraments, de tons, de pudeurs qui existent selon les quatre coins de la Normandie.
Mon rôle d’ambassadeur
J’ai été contacté par Maxime Delaunay, producteur de cinéma, avec qui j’avais déjà travaillé pour mon festival et pour le sien, “Les Egaluantes“ à Carentan. Il m’a proposé d’écrire un documentaire sur la Normandie et le cinéma, réalisé par François Dourlen. Je n’avais jamais fait cela et j’ai tenté l’aventure ! C’est à ce moment que nous avons rencontré Estèphe Lesaulnier, un Normand et passionné de cinéma, qui venait d’essuyer un refus de la célèbre école de cinéma La Fémis, et qui ne savait pas comment se lancer dans ce secteur.… Un sujet qui nous a touchés.
Ce documentaire retrace donc son parcours et sa volonté de faire du cinéma malgré les embûches. Nous l’avons suivi pendant 2 ans à travers ses doutes, ses interrogations. “Je connais personne” montre qu’il faut s’accrocher à ses rêves et que pour y arriver tout n’est pas blanc ou noir …
On y trouve aussi de belles rencontres…
Nous avons créé avec François Dourlen notre société avec pour nom 228, c’est-à-dire la somme des cinq départements normands, pour continuer à mettre en images notre région ! Et bien sûr, je continue à développer mon bébé Petite Reine.