Originaire du Havre, Jean Fauchier Delavigne vit près de Bayeux.
En 2003, j’ai découvert les auteurs de langue normande (…) et ça a été le début d’une vraie passion !
Qui suis-je ?
Je m’appelle Jean Fauchier Delavigne. Je suis né en 1972 au Havre, j’ai fait mes études de comédien à Paris et à Bourg-la-Reine. En 1997, je suis venu m’installer près de Bayeux dans une ferme, propriété familiale en friche depuis 1982. J’y ai créé le Théâtre de Varembert puis la ferme Culturelle du Bessin. Dans ce lieu rénové, sont programmés des spectacles jeune public, des concerts de jazz, du théâtre, des expositions et des animations de la vie locale.
La Normandie et moi
En 2003, j’ai découvert les auteurs de langue normande : j’ai créé avec Marie-Christine Teillant un spectacle, Le Rurality-Show, et ça a été le début d’une vraie passion pour la langue normande ! Grâce à la création en 2016 de la FALE, la Fédération des Associations pour la Langue normandE, et le soutien de la région Normandie, la ferme Culturelle du Bessin organise régulièrement des cafés normands dans le but de faire discuter les locuteurs et d’initier tous ceux qui ne connaissent pas encore ce beau langage. Dans un périmètre de 10km, j’aime me promener dans le prieuré de Saint-Gabriel, sur les plages du débarquement, dans les rues de Bayeux, et faire visiter sa Tapisserie. Pour profiter des autres plages normandes, c’est sur la côte proche de Barneville-Carteret que je vais. Mais -sans surprise- le Mont Saint Michel, le soir, sans la foule, est pour moi un lieu fabuleux. Du côté des gourmandises, en Normandie, on y boit même du bon vin et de la bonne bière locale, je pense à la bière de la Lie, entre autres. Je suis également friand de très nombreuses spécialités normandes, de l’huître à la teurgoule, en passant par la coquille Saint-Jacques, le camembert, les pommes et le calvados.
Mon rôle d’ambassadeur
C’est à l’occasion des cafés normands que nous organisons que nous avons élaboré l’idée de proposer une fête de la langue normande qui aurait lieu pendant les journées du patrimoine. En effet, on peut considérer que la langue normande est un patrimoine en voie de disparition. Et pour la protéger, il faut donc la faire découvrir. C’est l’objectif de la fête Rabûqui [rabutchi], qui signifie « remuer les tisons » pour raviver la flamme. Nous invitons ainsi le public à écouter notre patrimoine régional.