Originaire du Nord, Mathilde Théry vit aujourd’hui dans l’Eure.
J’aime la douceur de vivre et le naturel des gens. On s’y sent rapidement chez soi
Qui suis-je ?
Je m’appelle Mathilde Théry, j’ai 26 ans et je travaille dans l’Eure en tant que chirurgien-dentiste. Je suis originaire du Nord, j’ai grandi à Maubeuge et je suis partie faire mes études à Lille. J’ai découvert la vie normande en 2021 et j’ai décidé d’y revenir pour mon activité professionnelle.
Mes liens avec la Normandie
Dans le cadre de mes études, j’ai eu l’opportunité d’effectuer un stage hospitalier à l’hôpital Flaubert (Groupement Hospitalier du Havre) pendant 2 ans en Seine-Maritime. De plus, j’avais déjà l’habitude de m’y rendre régulièrement pendant les vacances de mon enfance.
Ce que j’aime dans la région
J’aime la douceur de vivre et le naturel des gens. On s’y sent rapidement chez soi, les Normands sont accueillants et la campagne est magnifique. La région offre une diversité importante de paysages, avec des plages de galets et des falaises de craie, des plages de sable, des maisons à colombage, et des champs verdoyants.
Pourquoi la Normandie
Ma grand-mère maternelle est née à Paris mais a passé toutes ses vacances en Seine-Maritime, dans la ville de Criel-sur-Mer. Ses propres grands-parents habitaient là-bas, et cela l’a profondément influencée dans ses goûts.
Aussi, lorsque j’étais enfant, nous nous rendions souvent en Normandie pour lui faire plaisir, puis pour nous rendre sur la tombe de mon grand-père.
Ma première surprise
Ma première surprise a été de découvrir à quel point les portes sont basses en Normandie. Je ne suis pas grande alors ça va, mais je me dis que si j’avais mangé davantage de soupe, j’aurais dû baisser la tête !
Le gros +
On ne le sait pas forcément lorsque l’on arrive, mais la Normandie a de nombreuses entreprises dans le domaine de l’aéronautique. En effet, on y retrouve la fine fleur de l’industrie française au sein du réseau Normandie Aerospace, comme par exemple Safran, Thales, Naval Group… Je me passionne pour la défense, et je trouve cela vraiment positif d’avoir autant de grands noms près de chez nous.
Le petit –
Je pense qu’un des gros soucis de la région est la difficulté que l’on a à aller d’un point à un autre. J’ai la chance d’avoir mon permis de conduire, donc je suis assez libre dans mes déplacements, mais le maillage ferroviaire est moins dense dans certaines parties de la Normandie.
Des clichés à démonter
On parle de la fameuse pluie normande, mais où est-elle ? Oui, de temps en temps les nappes phréatiques se remplissent, mais très franchement je trouve que ça va. En étant aussi près de la mer, le temps varie vite, et les nuages noirs ne sont rapidement plus qu’un lointain souvenir !
Mes découvertes et coins insoupçonnés
Si je devais donner le top 3 des lieux qui m’ont impressionnée, je commencerais par Pont-l’Évêque, qui est l’une des plus belles villes que j’aie pu voir. Les maisons sont très jolies, avec la Touques qui passe entre elles.
Ensuite, je continuerais avec la Suisse normande et ses reliefs incontournables, tout particulièrement en automne lorsque les arbres se parent de mille couleurs.
Enfin, je terminerais avec les côtes de la Manche. Avec le Conseil Régional des Jeunes de Normandie (CRJ), nous avons eu l’occasion de passer un week-end à Carolles et de faire une balade jusqu’à voir le mont Saint-Michel au milieu d’une mer de nuages.
Mon rôle d’ambassadeur
Jusqu’alors, je n’étais pas ambassadrice ! Toutefois, je fais partie du CRJ, et avais donc déjà à cœur de m’investir pour ma région d’adoption.
Pour rappel, le CRJ est une instance de participation citoyenne créée en 2019 à l’initiative d’Hervé Morin, le président de région. Elle permet à 40 jeunes issus des 5 départements de s’exprimer sur différents sujets. Nous travaillons tout au long du mandat sur des projets, par exemple les Journées Normandes, à l’occasion desquelles j’ai pu rencontrer Normandie Attractivité.