Une passation idéale
Depuis le 2 janvier, Audrey Régnier et son époux, sont donc les nouveaux responsables dirigeants de BOHIN France. Une transmission saluée par les salariés – quoique surpris – à la rentrée. “Quand nous leur avons annoncé la nouvelle, tout le monde a applaudi” confie Didier Vrac. Une « retraite » qui n’en porte que le nom pour l’ancien dirigeant, appelé à transmettre son expérience – la création d’un partenariat inédit public-privé, la muséographie industrielle – au service d’autres entreprises de France. Et quand respect rime avec complicité, la passation est idéale. « Cela fait 6 ans que l’on se connaît, on a toujours travaillé avec beaucoup de respect mutuel pour nos responsabilités, dans la confiance, et cela continue comme ça » confirme Audrey. Leur passion commune pour Benjamin, fondateur précurseur et ouvert sur le monde, permet à BOHIN d’envisager un avenir serein.
Les nouveaux dirigeants jonglent avec succès entre leur vie de famille (ils ont trois petits garçons) et ce nouveau destin. Fabien, ancien directeur de banque, est notamment en charge des ressources humaines, de l’organisation et de la gestion de production. Audrey, toujours en charge du musée, se consacre à la stratégie et au développement de l’entreprise. “Nous en rêvions depuis longtemps. Pendant nos études, on s’était toujours dit qu’on souhaitait travailler pour une entreprise normande, familiale, avec une histoire, un savoir-faire de qualité…comme BOHIN !” souligne Audrey. Un duo complémentaire qui a déjà des projets en tête : “Nous souhaitons développer l’image, l’attachement à la marque, et augmenter la productivité : le made in France et plus particulièrement le made in Normandy a beaucoup d’importance pour nous. Notre 3ème axe sera le développement à l’international, notamment aux Etats-Unis, un partenaire historique.”