Originaire de Caen, Lolita, 23 ans, est étudiante en 6ème année de médecine. Depuis toute petite, elle se passionne pour l’équitation qu’elle pratique aujourd’hui à Ranville, dans le Calvados. Portrait !
Un coup de cœur pour le cheval
« J’ai découvert cette passion à l’âge de 6 ans, dans un centre équestre à Sully jusqu’à mes 14 ans. Je montais en parallèle à Bény-Bocage » se souvient Lolita Marie, 23 ans. Un bon moyen de garderie puisque Lolita y passer quasiment tous ces mercredi après-midi et parfois ses samedis. Dès ses débuts dans le Calvados, la jeune fille est séduite par la diversité des disciplines autour du cheval : attelage si on n’aime pas monter, dressage, saut d’obstacles, balades en extérieur, séances de cross… « J’ai toujours aimé le contact avec l’animal, c’est assez particulier d’avoir un partenaire qui n’est pas un autre humain. Il faut être capable de donner sa confiance pour que le cheval donne la sienne. Ensuite, c’est un travail de duo, un respect de l’autre. »
La Normandie étant terre de cheval, la jeune fille explore également un centre équestre à Bayeux, tout en montant, à Creully, des chevaux de propriétaires.
L'équitation permet aussi d'apprendre à gérer ses émotions
L’équitation : un sport complet
Aujourd’hui, son plaisir ?
La pratique en loisir, qui la conduit, deux à trois fois par semaine, pendant près de 2h, à côtoyer l’un des animaux les plus respectés au monde. Préparation et soins – essentiels – compris.
« Après une pause d’un à deux ans pour mes études, j’ai repris à Ranville, au sein d’une écurie de propriétaires. »
Pony games, jeux de ballon tels que le horse ball, le polo, dressage… une diversité de pratiques pour un sport complet qui convient à tous les âges et toutes les passions. « Ce que je préfère, c’est l’équitation qui se rapporte au concours complet » explique Lolita. « Le cross, avec ses sauts d’obstacles en nature, demande rigueur et technique, tandis que le saut d’obstacles apporte des frissons supplémentaires. » Une discipline qui demande humanité et patience : « il faut le faire, il faut tenter. L’équitation permet aussi d’apprendre à gérer ses émotions. »
La Normandie, terre de cheval
Pour Lolita, la Normandie est la région idéale pour les passionnés d’équitation.
« Ici, il y a de grandes possibilités d’herbages pour les chevaux, indispensable pour leur bien-être, et un atout par rapport, par exemple, à des villes comme Paris. C’est plus facile de savoir que son cheval peut sortir tous les jours plutôt que d’être dans un box de 9m2… ».
La région offre également de nombreuses opportunités d’assister à des événements équestres de renommée, comme les concours internationaux de Deauville et Cabourg, ou encore le Pôle Hippique de Saint-Lô et le haras du Pin. « Voir des champions et assister à des événements, c’est toujours inspirant » confie cette Normande, passionnée par ailleurs de course à pied, musculation et vélo. « Je ne quitterais la Normandie pour rien au monde : j’aime les moments en pleine nature, la cuisine, avec une vraie prédilection pour les escalopes à la normande ou la tarte aux pommes de ma grand-mère » confie-t-elle dans un sourire.
Les coups de cœur de Lolita :
- Le bocage normand, et notamment la Souleuvre, le long de la Vire
- Le centre équestre de la Souleuvre
- Pour marcher comme pour faire du cheval : le Perche, ainsi que le Nord Cotentin, avec les magnifiques paysages de la Hague
La Normandie et le cheval
Première région d’élevage de chevaux en France, la Normandie compte 18 000 emplois, 6700 entreprises, 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel, 147 000 chevaux identifiés, 12 300 naissances par an, 57 centres et organismes de formation, 2 haras nationaux, 140 000 hectares valorisés par les équidés, et l’unique Pôle de compétitivité français dédié à la filière.
Elle devrait compter, en 2025, un campus international équin dédié à la recherche, à la formation et aux acteurs économiques de la filière.
On recense aujourd’hui 40 000 licenciés parmi les 900 centres équestres.
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