Originaire de Normandie, Marie-Anne Lefrançois partage sa vie entre la Manche et la Seine-Maritime. Installée depuis deux ans à Fécamp, elle raconte son parcours et ses découvertes.
Aujourd’hui, je suis très bien ici, et je souhaite y rester !
Comment êtes-vous arrivée à Fécamp ?
Je suis d’origine normande. Après plusieurs années passées à Paris, puis à Londres, je suis revenue m’installer dans le Sud-Manche il y a 20 ans. Étant “célibataire géographique” depuis six ans, j’ai décidé de me rapprocher de mon mari et depuis deux ans, je vis à Fécamp, toujours en Normandie, mais de l’autre côté de l’eau. Un vrai changement !
Quelle image aviez-vous du territoire avant ?
Pas très positive : Fécamp me semblait être “au bout du monde,” avec des plages de galets au lieu du sable. J’avais l’impression de perdre mes repères, et pourtant, j’étais toujours en Normandie. Aujourd’hui, mon regard a changé.
Qu’est-ce que vous aimez ici ?
Depuis que je vis à Fécamp, j’adore découvrir chaque coin et recoin de cette région riche en architecture. Du Mont Saint-Michel à Étretat, quelle diversité ! Le Palais de la Bénédictine, Veules-les-Roses, Le Havre… J’aime aussi les noms des villes du territoire, souvent amusants.
Côté gastronomie, c’est un territoire incroyablement riche, des fruits de mer aux coquilles Saint-Jacques, des prés-salés de la baie du Mont-Saint-Michel aux fromages comme le camembert et le neufchâtel, sans oublier les desserts normands à base de pomme et de poire. Les nombreux restaurateurs passionnés ajoutent aussi beaucoup. Calvados, Bénédictine, poiré, cidre…
Comment s’est passée la recherche de travail ?
J’ai ouvert un deuxième établissement à Fécamp. Les débuts ont été longs : ici, il faut miser sur les rencontres et la confiance pour démarrer. J’ai reçu le soutien de plusieurs réseaux professionnels et un bel accueil de la part des institutionnels ! Le plus difficile aujourd’hui reste de travailler en home office. Parce qu’il m’est compliqué de déconnecter.
Comment s’est passée votre intégration ?
Bien ! Les habitants sont très chaleureux, et l’accueil fécampois est particulièrement bienveillant. J’ai eu la chance que mon mari vive déjà à Fécamp depuis six ans, ce qui a aidé. Cependant, c’est une expérience difficile, car tout est à reconstruire. Il a été un peu difficile de prendre ses marques, de se faire un réseau et de s’intégrer, malgré le fait que mon mari connaisse déjà beaucoup de monde ici. C’est un vrai défi, tant personnel que professionnel.
01
Ma première surprise
De ne pas être considérée en tant que Normande, mais comme une Bretonne
02
Le gros plus
L’humain
03
Le petit moins
Le transport – absence d’Ile à l’horizon
04
Mes découvertes et coins insoupçonnés
Côté Seine-Maritime, sans aucun doute Veules-les-Roses et les Petites Dalles. Pour la Manche, je dirais Chausey et la côte maritime entre Carolles et Vains. La Normandie est truffée de petits villages magnifiques du sud au nord, on y découvre des architectures différentes selon les lieux, une côte maritime magnifique.