Qui es-tu et que fais-tu dans la vie ?

Je m’appelle Werner Guerandel, j’ai 30 ans, j’habite à Saint-Pair-sur-Mer. Je suis né à Saint-Lô dans la Manche et je suis en formation au groupe FIM à Granville, où je passe mon examen de CAP cuisine au mois de juin.

Comment as-tu découvert ce concours ?

Je l’ai connu l’année dernière mais trop tard : j’avais dépassé la limite pour m’inscrire. Cette année, mes formateurs au Groupe FIM m’en ont reparlé et m’ont incité à participer.

La cuisine, c’est quoi, pour toi ?

Je suis passionné de cuisine depuis des années, j’aime notamment donner du plaisir aux gens avec mes plats. Mon père aime beaucoup cuisiner, et c’est aussi comme ça que j’ai appris le goût des bonnes choses.

J’aime tout : la pâtisserie, la viande, le poisson… Petite préférence personnelle pour le bœuf mais tous les produits me plaisent à travailler.

Qu’est-ce que tu aimes en Normandie ?

J’aime la Normandie, parce qu’au niveau de produits frais et culinaires, il y a plein de choses intéressantes, il y a du choix et de qualité : le camembert de Normandie, le cidre, la Saint-Jacques-de-Normandie, les huîtres, les bulots, les carottes de Créances, plein de spécialités qui font rayonner la région !

Côté paysage, j’aime vraiment Saint-Pair. Il y a tout : la mer, c’est calme et c’est magnifique.

Comment as-tu vécu le concours amateur ?

C’était du stress : 3 heures, ça peut paraître long mais ça passe très vite. Il y a deux plats à réaliser, un premier à base d’huitres, de cresson et de neufchâtel, et le second, à base d’onglet de bœuf, de légumineuses normandes, de garnitures au neufchâtel et d’une sauce à base de cidre et de neufchâtel.

On s’entraîne chez nous pour préparer nos recettes mais une fois entrés dans la cuisine du concours… On doit sortir 7 assiettes de chaque plat pour le jury. Je suis content d’avoir gagné, c’est une vraie fierté, parce que c’est le premier concours auquel je participe, c’était inespéré !J’ai eu des compliments auprès de mon entrée que j’avais beaucoup travaillée, tant au niveau du visuel que du goût. Ce sont deux choses très importantes.

Comment appréhendes-tu la finale ?

La prochaine étape, c’est donc la finale à l’Abbaye aux Dames à Caen, avec les professionnels, et les mêmes recettes à préparer mais pour un jury différent. Je suis un peu stressé quand j’y pense mais pour l’instant, ça va. Je m’entraîne souvent… notamment avec des amis à qui je fais goûter mes plats. Et au groupe FIM, ils me soutiennent ! Le jour J, le food truck du groupe FIM sera présent avec quelques élèves qui sont avec moi en formation : ils joueront mes supporters (rires) !