En plein cœur de l’été, nous vous proposons une sélection de produits ou recettes 100 % normands pour profiter du climat… Témoignages de chefs, apéro normand ou recettes innovantes : cette saison, dégustez la Normandie !
Publié le 27/07/2022
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Le camembert au barbecue
Fromage à pâte molle et croûte fleurie élaboré à partir d’un lait cru, produit par des vaches de race normande essentiellement, et qui pâturent plus de 6 mois par an, le Camembert de Normandie – AOP, s’il vous plaît – ravit bien souvent les papilles de tous ceux qui ont la chance de croiser sa route (ou sa croûte !). Si on peut le déguster toute l’année, le célèbre fromage est à son apogée aux beaux jours, c’est-à-dire entre avril et août. Et les recettes peuvent varier ! Pour cet été, nous vous proposons de l’associer à un mode de cuisson incontournable : le barbecue. Une façon originale de savourer son goût inimitable en toute convivialité. Pour ce faire, rien de plus simple, il vous suffit d’un camembert – a minima fermier au lait cru, idéalement AOP, et donc moulé à la louche manuellement – et de sa boîte, en cagette. Le jour J, sortez le fromage du réfrigérateur au moins 1h avant de le braiser. Garnissez-le de thym, romarin ou de toutes les herbes qui vous plairont, fermez la boîte, emballez le tout dans deux couches de papier alu et mettez-le bien au chaud sous la braise. 10 minutes plus tard, c’est prêt : une baguette de pain et le tour est joué.
Le saviez-vous ? Pour ceux qui l’auraient oublié, la Normandie ne recense pas moins de 4 fromages AOP (Appellation d’Origine Protégée). Le Pont-L’Evêque, dont la recette remonterait à 1230 ; le Livarot, dont l’apparition est estimée à la fin du Moyen Âge ; le Neufchâtel, au cœur si célèbre, le plus ancien puisque son existence est attestée dès 1035 et enfin, le Camembert de Normandie, le plus fameux, qui a été mis au point en 1791…
Les bulots
Place aux saveurs iodées avec un coquillage de pêche incontournable : le bulot ! Son corps biscornu fait le régal des papilles, chaque année dès le mois de juin. De la côte d’Albâtre à la Baie de Granville, en passant par la Baie de Seine, 75 % de la production française est pêché sur nos côtes avec un rendement moyen de 10 000 tonnes. Le petit plus ? Le mollusque, qui a notamment pour port d’attache la ville de Granville, dans la Manche, bénéficie depuis 2019 du label IGP (Indication Géographique Protégée). Cette distinction européenne permet notamment d’encadrer les techniques de pêche et de surtout garantir qualité et fraîcheur. Verrines, tartes ou tartares, veloutés, cassolettes… en apéro, entrée ou plat, on se régale du bulot normand à toutes les sauces : retrouvez les nombreuses et succulentes recettes proposées par Normandie Fraîcheur Mer. Bon, nous, perso, on vous les conseille aussi très naturellement, accompagnés d’une bonne mayonnaise (maison !).
Le saviez-vous ? La Normandie est la 1ère région conchylicole (1ère région productrice d’huîtres, 2ème région productrice de moules, productions de palourdes et de coques) et de coquillages de pêche (15 000 tonnes de coquilles St Jacques, 10 000 tonnes de bulots, …). C’est aussi la 1ère région de production de saumons d’élevage, de méduses, d’hippocampes et donc la région française la plus diversifiée en aquaculture. Et promis, la prochaine fois, on vous parlera des huîtres normandes, qui sont en bonne voie d’obtenir leur IGP également… !
A l’occasion de l’édition 2022 du Trophée des Léopards, concours culinaire organisé par la Région Normandie pour valoriser les produits normands, rencontre avec les chefs Ghislaine Arabian, Philippe Hardy, Bernard Leprince et Gabin Bouguet…
Les prunes
On « reproche » souvent à la Normandie sa cuisine ou ses produits riches et généreux (et pas qu’en calories…). Pour préserver votre silhouette, nous ne pouvions pas ne pas évoquer dans ce top 5 de l’été une version plus saine (et méconnue) d’un fruit très répandu ! Direction, pour l’occasion, vers la Vallée de Seine, qui, au cœur de juillet, fait la part belle aux pruniers. Gaillon, Mirabelle, Reine-Claude, Quetsche, Prune de Monsieur… la prune normande, c’est seulement 50 calories pour 100g (3 fois moins qu’un cône glacé, mais l’un n’empêche pas l’autre), 83 % d’eau et plein de vitamines ! A croquer simplement, ou en tarte, sirop, clafoutis, confiture, voire même en eau-de-vie pour les plus téméraires, la prune s’apprécie tout l’été.
Le saviez-vous ? Dans la Vallée de Seine, on cultive plus d’une quarantaine de variétés de pommes, de poires, de prunes et de cerises. Reliant la Maison du Parc située à Notre-Dame-de-Bliquetuit, à la commune de Duclair en passant par les boucles de Jumièges et d’Anneville-Ambourville, la route des fruits s’étend sur 62 km. Et à chaque saison, il y en a prêts à être mangés… Les pommes, évidemment, qui, selon les variétés, se mangent, se pressent, « s’entartent », se « compotent » ou se « confiturent » toute l’année. Les poires, idéales en automne-hiver ; les cerises, en mai, juin, juillet… et les prunes, à déguster tout l’été !
La côte de bœuf (cidrée)
Ce n’est pas en plein cœur de décembre que l’on peut en profiter… retour, donc, au barbecue pour cette idée recette qui va affoler les gourmands. Les fans de viande rouge vont particulièrement apprécier cette alliance unique de deux fiertés régionales : le bœuf et le cidre. On pourrait d’ores et déjà vous conseiller une succulente côte de bœuf de race normande avec sa sauce au cidre. Mais on commence par l’originalité en allant au cœur de la production, avec un élevage un peu particulier, qui nous vient tout droit de Seine-Maritime. Il y a quelques années, à Villequier, François-Xavier Craquelin, a décidé de s’inspirer du fameux bœuf de kobé japonais, nourri à la bière et massé au saké, en offrant 15 litres de cidre par bœuf et par jour à ses bêtes. Et ce, durant les 4 mois qui précèdent l’abattage. Associé à des conditions d’élevage optimales, la viande se caractérise ainsi par un persillé plus important. Une façon comme une autre de rendre hommage au caractère exceptionnel de la race normande et de l’un de ses breuvages les plus fameux. Il n’empêche qu’une bonne côte de bœuf, même sans breuvage, avec sa sauce au cidre, cela reste un must pour régaler les amateurs de viande !
Le Mojito normand
Manger, c’est bien, mais précéder le repas d’un apéro, c’est mieux ! A Ouistreham, Julien Moser et Mélinda Pouchin ont imaginé un mojito normand, qu’ils proposent à la carte de leur bar panoramique La Villa Andry. Citron, glaçons, sucre de canne, menthe, sirop de pomme, ainsi que Calvados et cidre brut (locaux, bien sûr !), composent les ingrédients de ce cocktail rafraîchissant… L’idée est née, comme souvent, d’une véritable découverte. Celle de Julien, originaire de Suisse : sa compagne Mélinda, Normande pur jus, n’a pas hésité à lui faire goûter les spiritueux qui font la renommée de sa région. Calvados, cidre… conquis, le tour était joué et la recette est née ! Un cocktail qui s’inscrit par ailleurs dans l’opération Apéro Normand, pilotée par la marque Saveurs de Normandie. A la vôtre !
Le saviez-vous ? Cet été, le local nous régale ! La saison 3 de l’Apéro Normand est lancée : Dans les bars et les restaurants, barmen et chefs Normands se mobilisent pour vous proposer de délicieux cocktails et amuse-bouche et ainsi vous faire (re)découvrir les richesses gastronomiques de notre belle région. Une initiative propulsée par la Région Normandie, en partenariat avec Normandie Tourisme et les filières (Comité Régional de Conchyliculture, Fromages AOP de Normandie, Interprofession des Appellations Cidricoles, Maison cidricole de Normandie et Normandie Fraîcheur Mer).