Normand d’adoption, Cyril Marcigny réside aujourd’hui dans le Bessin.

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Normand d'adoption, j'ai été conquis comme bien d'autres par les nombreux atouts de la région !

Qui suis-je ?

Je suis archéologue, agent de l’Institut National de Recherches archéologiques Préventives (Inrap), chargé de cours de l’Université de Rennes 2 et de l’École du Louvre et chercheur de l’Unité Mixte de Recherche UMR 6566 – « Centre de recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire » du CNRS et des universités de Nantes, Rennes et Le Mans. Mon travail se partage entre l’organisation de la recherche archéologique préventive en Normandie (je suis actuellement le directeur scientifique et technique de la région pour sa partie ex Basse-Normandie) et la recherche.  Mon activité scientifique porte principalement sur les sociétés du Néolithique et de l’âge du Bronze autour des rives de la Manche (Grande-Bretagne, France, Benelux). Dans ce cadre, j’ai réalisé plusieurs fouilles programmées et/ou préventives et j’ai coordonné plusieurs axes de recherche au sein de mon UMR.

Entre 2014 et 2021, j’ai développé un nouveau programme de recherche autour des vestiges des conflits récents dans le cadre d’approches méthodologiques (confrontation d’analyses archéologiques aux témoignages de survivants) ou patrimoniales.

La Normandie et moi

Normand d’adoption, j’ai été conquis comme bien d’autres par les nombreux atouts de la région : aujourd’hui comme hier. Sa position stratégique, entre le bassin parisien et le monde armoricain, a constitué, par exemple, un attrait très fort pour les populations anciennes qui se sont succédé sur notre territoire du Ve millénaire au Ier millénaire avant notre ère. Les nombreuses découvertes archéologiques faites régulièrement en région sont la démonstration de ce dynamisme multiculturel et cette émulation sociale qui au final caractérisent encore aujourd’hui la Normandie. A mon niveau, avec mes collègues archéologues, nous tentons d’en décrypter les mécanismes. A titre personnel, en Normandie, j’ai trois territoires de prédilection : La Hague, le Val-de-Saire et le Bessin, où je réside.

Mon rôle d’ambassadeur

Dans mon rôle d’ambassadeur, je tente, régulièrement, à travers des publications scientifiques ou en direction du grand public, de diffuser et de valoriser les découvertes archéologiques normandes. C’est, à mon sens, un devoir d’offrir au plus grand nombre le fruit de nos réflexions et de montrer les trésors que recèlent la terre normande. Par chance, le dynamisme des musées régionaux nous permet régulièrement de monter des expositions thématiques (sur Néandertal ou l’âge du Bronze, par exemple, pour citer deux expositions récentes), souvent accompagnées de copieux catalogue d’exposition comme celui diffusé en 2022 par les éditions OREP sur l’archéologie du Cotentin.

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Plus d’infos :

ArchéCotentin, sous la direction de Dominique Cliquet (DRAC Normandie, UMR 6566-CReAAH) et Cyril Marcigny : un ouvrage paru chez notre partenaire OREP éditions, qui aborde un large pan de l’histoire du Cotentin depuis plus de 300 000 ans. Ce premier volet, d’une trilogie consacrée aux vestiges de plusieurs sites emblématiques normands, aborde les périodes les plus reculées, du Paléolithique moyen il y a 300 000 ans au début de la conquête romaine vers 30 avant notre ère. Vous y découvrirez le résultat des fouilles du Rozel, d’Auderville, de Tatihou ou bien encore d’Urville-Nacqueville ou Orval, parmi bien d’autres.

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