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Né à Dieppe Maxime Verdier vit aujourd’hui à Paris.

Maxime Verdier

Je me sens fier d’être normand, c’est un territoire chargé d’une Histoire incroyable – un lieu qui m’attire et qui m’a réellement construit.

Qui suis-je ?

Je m’appelle Maxime, j’ai 31 ans et je suis né à Dieppe. J’ai grandi dans un petit village, à Belmesnil, jusqu’à mes 18 ans. Après mon baccalauréat, j’ai intégré les Beaux-Arts à Rouen en 2010 dans une super promo. J’ai poursuivi mon parcours à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris où j’ai pu découvrir d’autres techniques, ouvrir mon champ d’horizon et agrandir mon réseau. J’ai été diplômé en 2017 avec les félicitations du Jury.

J’ai ensuite intégré un atelier en tant que moniteur où je travaillais différents matériaux comme la résine, le polymère, le moulage en silicone.

En 2019, j’ai participé à l’exposition « 100% l’Expo » au Grandes Halles de la Villette à Paris puis au Salon de Montrouge, dédiés aux jeunes créateurs. Un moment très important pour moi puisque c’est à cette occasion qu’Anne-Sarah Bénichou, membre du jury et galeriste, découvre mon travail, m’intègre dans sa galerie et me prend sous son aile. Elle a été un soutien important et m’a ouvert beaucoup de portes.

En 2021, je suis devenu résident à la Drawing Factory à Paris ainsi qu’au sein de la résidence d’artistes en milieu scolaire « Iconoclasses » à Yvetot, où j’ai exposé par la suite à la Galerie Duchamp. Aujourd’hui, je réside à Paris et travaille dans un atelier collectif à Gennevilliers.

lampadaire maxime verdier

“Le lampadaire en face de chez moi. Ça a toujours été un lieu important pour moi car c’était comme un phare dans la nuit quand je me baladais dans mon petit village. C’était souvent un endroit où j’aimais réfléchir pour inventer des histoires ou des nouvelles œuvres. C’est aussi un lieu qui a inspiré un de mes dessins qui s’intitule: Le refuge”

La Normandie et moi

J’adore la Normandie, c’est toujours un plaisir d’y retourner surtout à Belmesnil, dans le Pays de Caux, où vivent encore mes parents. J’ai toujours ma bande de copains que j’adore retrouver pour aller boire un verre à Dieppe ou profiter de la mer. J’aime aussi me balader dans les vieux quartiers de Rouen et revoir l’Église Saint-Maclou pour laquelle j’ai travaillé et que j’affectionne particulièrement.

Je me sens fier d’être normand, c’est un territoire chargé d’une Histoire incroyable, comme la conquête des Normands avec Rollon. C’est un lieu qui m’attire et qui m’a réellement construit.

affiche roland garros

Mon rôle d’ambassadeur

Lorsque j’ai participé à la foire Drawing Now au Carreau du Temple à Paris en 2022, j’ai reçu un appel du Directeur de Beaux-Arts Magazine, qui avait auparavant publié un de mes dessins à la Une du magazine. Il souhaitait me rencontrer – je n’étais pas sur place : je ne me suis jamais déplacé aussi rapidement (rires) ! Il assurait la sélection des artistes pour réaliser l’affiche du tournoi de Roland-Garros et il avait pensé à moi. Nous avions trois mois pour proposer une affiche. J’en ai proposé trois, dont le dessin « Terre d’Etoile » qui a été sélectionné !

Les affiches de Roland-Garros parlent souvent des matchs, du lieu, j’avais envie de « m’extérioriser » du tournoi, d’avoir cette vision de l’extérieur, du rêve que ce lieu dégage.

Plusieurs inspirations m’ont aidé à concevoir ce dessin, dont le peintre romantique Friedrich et son tableau Le Voyageur contemplant une mer de nuages. Certaines églises aussi et leurs plafonds aux cieux peints emplis d’étoiles, qui m’ont beaucoup marqué. J’avais cette idée en tête de jouer avec la balle comme un astre. C’est un beau parallèle aussi avec l’homme qu’était Roland Garros, grand aviateur et visionnaire.

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