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Né à Caen, Sébastien Vallerie vit désormais à Sydney en Australie.

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Être fier sans arrogance, mais être conquérant dans notre nature, ce sont nos origines !

Qui suis-je ?

“Je suis père de famille, et marié à Caroline depuis un certain nombre d’années. Nous avons trois enfants, Mathilde, 13 ans, Augustin, 10 ans et Jules, 5 ans. Nous sommes Franco-Australiens, installés à Sydney depuis 2008. Professionnellement, je suis responsable financier au sein de l’administration des transports pour l’état de la Nouvelle-Galles du Sud. Je suis conseiller des Français de l’étranger en Australie depuis 2014, un des 5 élus pour représenter les Français localement. Nous travaillons beaucoup avec les consulats, les ambassades : nous sommes les porte-voix sans concession des sujets importants pour nos compatriotes ! C’est une vraie passion et un engagement communautaire. Je porte également fièrement mon rôle d’ambassadeur de la Normandie depuis 2017, lorsque Hervé Morin, en visite en Australie, avait lancé la dynamique. Enfin, je suis aussi correspondant « soft power » de l’école NEOMA Business School où j’ai fait une partie de mes études : même si j’étais à Reims à l’époque, c’est une école qui a également un fort ancrage en Normandie.”

La Normandie et moi

“Je suis né à Caen, et j’y ai fait toutes mes études, jusqu’en prépa, avant d’aller à Reims : le collège Villey-Desmeserets, le lycée Rostand et la prépa au lycée Malherbe. Je dois aussi à la Normandie mon lien au Pacifique grâce à l’un de mes oncles, parti très tôt en Nouvelle-Calédonie : une de mes premières expériences en avion.

Mon père et mon frère sont toujours en Normandie et tous les ans, nous avons la chance de rentrer quelques jours, une étape incontournable ! Revenir, c’est retrouver la famille. L’éloignement, c’est quelque chose avec lequel on apprend à vivre… mais revenir où l’on est né, où l’on a vécu, c’est toujours très fort, parfois assez nostalgique. Depuis que je suis papa, cela me tient particulièrement à cœur : c’est un rôle de partage et de relais des origines, sans appuyer sur les clichés. Un des moments très forts de ma vie de papa par exemple, a été de me balader sur les plages d’Omaha Beach avec mes enfants. Sans oublier la gastronomie, le bien manger, qui fait partie des plaisirs !

En outre, l’actualité entre la France et l’Australie fait que la relation entre la région et mon pays d’adoption est très forte. Le contrat des sous-marins développé et designé en partenariat entre Cherbourg et Adelaïde est qualifié de « contrat du siècle ». C’est un lien concret, le témoignage flagrant du rayonnement de la Normandie à l’international sous le prisme de l’économie.

Avant cette année et la crise sanitaire, il faut savoir que près d’1,2 million d’Australiens – le pays en compte 25 millions – se rendait tous les ans en France. La Normandie étant l’une des grandes destinations touristiques, il y a un vrai potentiel de développement. Sans arrogance, mais sans fausse pudeur, je pense qu’il faut que nous soyons fiers d’être Normands, et promouvoir la Normandie au-delà des clichés, dans ce qu’elle a de moderne, de conquérant.”

Mon rôle d’ambassadeur

“L’engagement d’ambassadeur de la Normandie a également renforcé mon lien. Pour moi, c’est tenir fièrement le drapeau de la Normandie aux bonnes occasions, aux grands évènements fixés à l’agenda de la Région, ou organisés par Normandie Attractivité – je pense notamment aux Pique-Niques pour la Paix, le 6 juin, qui a vrai potentiel pour devenir un rendez-vous majeur. Il faut capitaliser sur nos forces, même historiques ou symboliques, et s’en servir comme catalyseur de ce qu’est la Normandie aujourd’hui et de ce qu’elle sera demain. Il y a par exemple une vraie opportunité de mettre le drapeau normand sur la relation entre Cherbourg et Adelaïde : en termes sociaux, en termes de communauté… C’est certainement quelque chose que l’on va travailler en 2021. Je pense également au festival du film français organisé par l’Alliance Française partout sur le continent australien et qui le plus gros festival du film français à l’international. C’est une vraie opportunité de mise en avant et c’est un sujet sur lequel je serais plus qu’heureux de travailler.

L’école NEOMA Business School est un autre bon atout pour évoquer la Normandie. Je serais heureux de jeter des ponts, des passerelles, de connecter les gens et les histoires.

Il y a parfois cette réticence à dire que l’on est normand : il ne faut pas en avoir honte, d’autres régions n’ont pas cette hésitation. On évoque souvent Lyon, la Bretagne, l’Alsace… et la Normandie ! Sur 22 régions françaises, il n’y a donc pas à rougir. Je pense qu’il faut être déterminé, régulier et modeste. Le soft power repose sur la bonne volonté des ambassadeurs, et c’est important de maintenir cette flamme. “

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