En savoir plus

Trophées de l’économie normande (2ème édition)

Classe, émotion et décontraction. C’est par ces mots que l’on pourrait qualifier la soirée des Trophées de l’économie normande, organisée jeudi 19 avril au centre des Congrès de Caen. A l’invitation d’Hervé Morin, Président de la Région, et de l’AD Normandie – « son bras armé » – nombre d’entrepreneurs, acteurs et partenaires normands ont découvert le parcours des cinq entreprises distinguées pour leur travail et leur investissement. L’occasion également d’apprécier le pouls conquérant et dynamique de l’économie normande.

Le dynamisme normand

Les Trophées de l’économie normande récompensent 5 catégories : Création, Innovation, Développement, Enjeux de demain et Made in Normandie.  L’objectif ? Soutenir l’investissement de ces acteurs régionaux et leurs valeurs dans le développement de leurs entreprises. A la clé ? 10 000 euros et un accompagnement par des experts. Sans oublier le trophée pour le moins original :  un parfum 100% normand. Pour cette deuxième édition, près de 150 entreprises ont déposé leurs candidatures, toutes catégories confondues. Après l’étude des dossiers par les jurys de professionnels, experts et institutionnels, ils n’étaient plus que 25 en lice pour les Trophées.

Si nous agrégeons la totalité des soutiens aux entreprises normandes, c’est entre 150 et 160 millions d’euros que la Région consacre chaque année pour bâtir un environnement accueillant pour nos jeunes

En préambule de la cérémonie de remise, le Président de la Région a salué le dynamisme et le regain d’optimisme palpable du territoire. « Je crois que nous avons bâti un climat sur lequel nous nous appuyons pour faire en sorte que les entreprises de notre région se portent mieux. » Développement de l’exportation, supérieure à la moyenne nationale, perspectives de création d’emploi à la hausse… «Depuis 18 mois, nous accumulons, mois après mois, semaine après semaine, toute une série d’indicateurs qui nous permettent de dire que l’on a créé une nouvelle ambiance. »

Cinq catégories, cinq lauréats

C’est avec une sincère émotion que les cinq lauréats se sont succédé sur la scène du Centre des Congrès.

Impossible de rester insensible devant l’émoi de Laura et Lucie Marie, issues de trois générations de carrossiers. Dans la catégorie Création, leur ingénieux réseau a fait la différence. Les deux sœurs ont lancé à Colombelles ZECARROSSERY : une solution alliant gestion en ligne, communication et marketing pour redynamiser l’image de ces professionnels auprès du grand public. Grâce à cette mise en réseau, déclaration de sinistres, formalités auprès de l’assurance, prêt de véhicules ou réparations sont désormais simplifiés et efficaces.

 

Nous avions une réelle envie de nous émanciper et de créer notre réussite, pas seulement de marcher dans les traces de papa. On aime les artisans, et ces artisans, ils ont tous les jours la tête dans le guidon. La communication, le marketing, ça les dépasse un petit peu. Et on est là, avec notre touche de féminité, pour leur apporter ce petit plus, pour se redynamiser et redorer leur image

 

Autre réseau, cette fois-ci destiné au monde agricole, avec Linkinfarm, lauréat de la catégorie Innovation. Une solution numérique pour simplifier les prestations de travaux agricoles, qui mêle géolocalisation, entraide et efficacité. Un outil novateur pour développer la rentabilité, imaginé à Caen par Philippe, David, Bertrand et Florian.

 

L’idée est que chaque agriculteur ne se sente pas obligé d’investir dans toutes les machines, mais de rendre ces machines visibles et de savoir qui contacter pour faire un travail spécifique. Cela évite de se surendetter sur certains équipements

 

Le lin, fleuron normand ! On le sait peut-être peu, mais pourtant la Normandie est le premier producteur de lin au monde. Au Neubourg, dans l’Eure, la société familiale Linière du Ressaultspécialisée dans la culture, la transformation, le teillage du lin et son exportation, a décidé d’aller plus loin en relançant son activité de peignage de lin. Un choix et une vision récompensés par le trophée Développement de l’économie.

 

L’usine de peignage a démarré en 1989 et s’est arrêtée subitement en 2005 car les commandes se sont raréfiées, avec un marché qui est parti vers l’Asie. A l’époque, on a fait le choix, avec mon père, directeur de l’entreprise, de conserver cette machine en espérant des débouchés futurs (…) Aujourd’hui, trois anciens peigneurs ont accepté de revenir travailler avec nous et de former 4 jeunes

Trophées de l’économie normande (2ème édition)

De nos jours, tout va très vite et l’avenir se forge à chaque instant. Dans la Manche, Nomotechreprésenté, jeudi, par son vice-président Philippe Legrand, a fait le choix stratégique d’utiliser le Très Haut Débit Radio (THD) pour pallier zones blanches et communications difficiles. En attendant la fibre, ce système permet de proposer du très haut débit (de 30 Mb à 100 Mb) sur l’ensemble du territoire. Un enjeu de demain qui prend source dans les difficultés d’aujourd’hui !

 

On a voulu tout faire de A à Z, entre la conception et la réalisation, jusqu’à la maintenance, on a intégré tous les corps de métiers dans la société, de façon à réussir à être au rendez-vous des demandes des collectivités

 

Made in Normandie… quoi de mieux que de la confiserie artisanale ? Et notamment des Pommes savoureuses en pâte d’amande, au cœur de Calvados AOC ? Un produit phare de Fabrique moi un bonbon, à Vimont, dans le Calvados, qui compose une gamme dédiée aux savoir-faire normands. Retrouvez ici le portrait de Ghislain Gréaume et Aurélie Léger, des Normands conquérants !

 

Je ne fais que ça depuis l’âge de 16 ans et je ne me voyais pas faire autre chose qu’un bonbon vraiment artisanal, fait main et avec tout notre cœur. Je suis un entrepreneur normand et j’ai la rage au ventre !

 

En conclusion de la soirée, un trophée d’honneur a été décerné à Mathieu Millet, sacré personnalité économique de l’année. Et pour cause : il est le président fondateur de Remade in France, dans la Manche. Spécialiste du reconditionnement de smartphone, Remade connaît une croissance exponentielle et recrute 200 nouveaux collaborateurs. Son secret ? Un réel investissement dans la recherche et le développement, un management franc et motivant et un indéniable esprit de conquête !

 

Il faut constater le positif qui règne en ce moment : les étoiles s’alignent et ça fait plaisir ! il y a beaucoup de réussite en ce moment, chez plein d’entreprises. Plein de pépites s’ouvrent, la Normandie devient attractive et la France aussi. C’est un tout qui s’ouvre à nous, il faut capitaliser sur tout ça. (…) Il faut travailler avec valeur, embaucher avec valeur et il faut être dans une région qui a des valeurs. J’en suis fier aussi.

Un parfum conquérant et 100% normand

Cette 2ème édition était également l’occasion pour l’AD Normandie de présenter « Le feulement du Léopard » : un parfum fauve et sensuel à l’effigie de l’écosystème normand, remis comme trophée aux lauréats. Un parfait symbole des synergies et savoir-faire de notre territoire : de la fragrance, élaborée à Rouen par Cécile Vialla et la Maison de parfum Berry, au conditionnement, au sein des ateliers Château Gaillard, le Feulement du Léopard a parcouru les cinq départements normands*.

 

Ses notes de tête ? Citron de Sicile et cardamome. En notes de cœur, muscs, lait d’amande, et fève tonka. Quant aux notes de fond, on retrouve le Santal, le styrax, le Safran, et la fève tonka

 

*Albéa (échantillons), IPack (capots), Nigermat (sérigraphie), Boutaux packaging (impression packaging), Pochet du Courval (flacons), UnikStudio (création visuelle), Imprimerie le Révérend (impression packaging) et les Ateliers Château Gaillard (conditionnement).

Et quoi de mieux pour conclure notre retour de cette belle soirée que de vous faire découvrir en exclusivité le poème composé par Charles Berry, époux de Cécile Vialla, compositrice de la fragrance…

 

Le Feulement du Léopard

« Le feulement du Léopard est un feu de broussaille, celui que l’on aperçoit l’été au loin, à l’horizon du soir.

Des flammèches s’en élèvent en claquant, et on entend déjà, avant même de la voir, avant même de la sentir, notre bête feuler.

Un feu de notes épicées, résineuses et cuirées qui s’étendent et se confondent, à la brume des plaines rougeoyantes.

Des éclats lumineux de bois texturés qui s’échauffent au contact de la peau, majestueusement.

Une touche d’ambre, de lait d’amande, de muscs blancs, le velours du pelage.

On sent la bête, sauvage, adoucie, presque tendre.

Du Styrax et du safran enfin, pour la richesse, la grâce et la puissance.

Présence parfumée arrachée sous d’autres latitudes, présence parfumée atteinte en son cœur et ses limites par le Normand.

Inlassable voyageur et conquérant. »  

Haut de la page

Fermer la recherche